mercredi 3 septembre 2014

Je joue à cache-cache tout en philosophant...

www.laurier-rouge.com

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J’ai décidé depuis quelque temps de me cacher… partout. Surtout dans les tissus et la boite à dentelles.

Mudita me cherche bien, mais parfois, elle me trouve pas ! Ahahah !!!

En fait, depuis mes cachettes, je philosophe à mes heures avec Elle. Par télépathie. Si, si, ça marche super bien. Par ce qu' Elle sait pas parler "lérot", alors on a trouvé ce moyen ancestral, cher à tous les bébés.

Notre sujet de réflexion : avoir la vie ou avoir la liberté, qu’est ce qui est le plus précieux ? That is the question, comme dirait l’autre William.

Mudita me fait part de ses pensées, j’écoute, je pèse, soupèse, le pour, le contre. 

Il parait que vers l'age de 17-18 ans ses congénères passent dans la bassine, ou le seau... non, le bac, oui le "bac" !!! Notamment, il parait qu'il y a un bac "philo"... Mudita, c'est là-dedans qu'Elle est tombée à 18 ans. Mais Elle s'en est bien sortie, pas noyée, même pas mouillée.

Bon, revenons à nos moutons : la vie ou la liberté ? Effectivement, Mudita, elle aimait bien avant quand je me blottissais dans ses mains. Mais ayant pris son odeur et le contact humain, il y avait peu de chances que je puisse un jour retrouver mes cousins dans le verger. Donc là, en ce moment, Elle me laisse reprendre un peu mon coté sauvage et indépendant. D'ailleurs, je joue bien le jeu car je la mordille si Elle m'attrape. Je ne sors de mes cachettes que pour ramener mes proies (des bouts de tomates, des raisins, des noisettes) et les stocker dans un coin inaccessible à l’aspirateur – un horrible robot qui hurle dans mes oreilles, et qui aspire tout sur son passage, même les petit lérots bien gentils qui lui ont rien fait.

Cet éloignement d’avec Mudita, c’est peut-être le prix de ma future liberté : avec moins d’odeurs d’humain, mes cousins m’accepteront-ils plus volontiers ?

Bon enfin, on verra à l’automne, qu’Elle a dit… Elle me mettra peut-être dans son grand atelier, où je pourrai aller et venir entre l’intérieur et l’extérieur. Et puis les chats, quand il pleut, ils sont scotchés près du feu, dans la maison, ils ne restent pas dehors.

A suivre…