Non mais !!! ... Mon Chocolat !!!

Et ben voilà, je me fais piquer mes friandises apportées par Mudita…

Elle sait que j’adore le chocolat. Elle en a choisi un avec plein de cacao et des morceaux d’amandes dedans… Un régal !

A la tombée de la nuit, comme d’hab, Elle appelle « Mimi, Mimi » et là, j’accoure pour découvrir les offres du jour.

Mais dans cette affaire, mon copain le goinfre est plus rapide que moi, pourtant avec ses grammes en trop, c’est pas la légèreté qui l’étouffe. Et bien si, très agile le copain, et il me pique mon morceau de chocolat !

Heureusement, la charmante Mudita (il faut bien que je lui envoie des compliments de temps en temps, pour être sûr que la distribution de friandises va continuer), bref, la charmaaaaaaaaaaaaaante Mudita, disais-je, prévoit un peu le coup, et elle met plusieurs morceaux… A moi de chercher sur la poutre où sont nichés tous les autres.

Allez, à plus !

Mimi.

Mes ennemis neutralisés

 

 

Le froid qui arrive n'est tout de même pas encore assez intense pour nous faire hiberner, nous les lérots. Donc, du coté "énemis numéro 1", ça craint toujours un peu. Mais heureusement, les chats du domaine sont supers douillets, pour ne pas dire un tantinet bourgeois, et ils organisent leur confort.

Et c’est très bien, comme ça on est tranquille quand on sort le soir pour aller au resto.

Des la tombée de la nuit, comme les poules : ils mangent et vont se coucher ! Lol.

Y’en a une qui grimpe au dessus d’une armoire dans la cuisine (la Vert de Gris), un autre se faufile sous l’escalier (Poupoune) dans le panier où Mudita met les papiers et les cartons pour allumer le feu, et puis le petit dernier (Gribouille) s’allonge de tout son long sur le bureau de Mudita, entre factures et ordinateur, près de Neptune (l’an passé il préférait le Bouddha, pffffffff il change de croyances comme de chemise celui-là…).

Enfin, pour nous, la nuit est calme, on peut gambader librement.

A l'abordage !

Vers 19 heures (au déclin du soleil) Mudita apporte chaque soir des friandises sous l’appentis…

Elle m'appelle « Mimi, Mimi ! »… 

Moi j'arrive quasi tout de suite...

Mais tous les autres aussi !!! Pourtant on les a pas appelés !

Il y a surtout un copain très gourmand, un peu gros… On dirait vraiment une boule de Noël à suspendre dans le sapin. Alors lui, il arrive presque avant moi tellement c’est un goinfre. 

Mais, bon, il y a assez de friandises pour tout le monde, alors je partage !

Photos de famille - Automne

 

 

Voici ci-dessus quelques photos que j’ai prises ces derniers temps, alors que je me suis éloigné du jardin de Mudita…

Ce sont des cousins lointains, de bons vivants, quoi que parfois les humains mal intentionnés et mal embouchés les appellent – tout comme nous d’ailleurs – des « nuisibles ».

Nuisibles ? Nous, les lérots ? Et eux, mes cousins lointains qui s’amusent d’un rien ??? On croit rêver !

Et pourtant, non, ce n’est pas un rêve, mais un véritable cauchemar, avec toutes les saloperies que ces soi-disant humains mettent partout pour nous piéger et nous faire mourir dans d’atroces souffrances (z’avez déjà goûté à la mort aux rats ?).

Comment peut-on avoir envie de nous détruire, je vous le demande, alors que nous sommes simplement là par ce qu’il y a un verger et un compost bien fourni…

Triste monde ! Heureusement, Mudita, elle a horreur de ces trucs chimiques qui tuent les vivants. Tout est bio chez elle, à part le papier toilette et la colle scotch.

Allez, à plus !

Les Mimis... Saison 2

Les Mimis… Saison 2 ! Ce pourrait être le titre d’une super nouvelle série TV (que Mudita n’a pas, d’ailleurs…). Non, c’est tout simplement l’aventure de deux de mes petits neveu et/ou nièce (on saura jamais) qui se sont aventurés dans le grand atelier où Mudita organise ses stages de dessin et de peinture… 

Voilà-ty pas, que Mudita l’autre jour elle monte dans cet atelier pour faire un brin de ménage. Et puis il y a des petits bruits. Ah ? Qu’est ce que c’est ? On s’approche de l’évier, et qu’est ce qu’on voit ? Dans le seau, sous la pierre à évier, deux minuscules Mimis collés l’un à l’autre qui n’ont vraiment pas l’air d’aller bien. Si ça se trouve, ça faisait un bon moment qu’ils étaient tombés dans le seau !

 

 

C’est bizarre que les deux s’y soient retrouvés, d’ailleurs. Enfin, bref, Mudita avec son cœur gros comme ça et maintenant sa grande expérience des bébés lérots, Elle les a pris dans ses mains, réconfortés avec de l’eau (ils avaient très soif), leur a donné des petits morceaux de pomme (très apprécié). 

Et puis Elle les a mis à dormir dans la fameuse cage « Disneyland » dans laquelle je ne suis vraiment pas resté très longtemps (deux ou trois heures, je crois). Un de mes petits neveu et/ou nièce n’a pas du tout apprécié, mais alors là, pas du tout, il se cramponnait aux barreaux, et puis l’autre a trouvé refuge dans le foin.

Mudita a laissé la cage dans le grand atelier, car vu les crottes qui jonchaient le plancher, les parents n’étaient pas loin. Ce n’est pas comme pour moi, où j’avais perdu mon groupe en Juillet (retrouvé depuis comme en témoignent les photos récentes sur ce blog). Non, là, Mudita Elle a eu l’intuition que les parents devaient venir les chercher. Donc Elle a laissé les bébés dormir (celui qui faisait l’acrobate a fini par trouver également l’appart à son goût). 

Elle est venue ouvrir les portes vers 19 heures, comme ça les parents pouvaient venir, ou les bébés lérots partir les chercher… En tout cas, ce matin, Mudita m’a dit qu’il n’y avait plus personne, et même pas de traces de crottes, et même les petites pommes n’avaient pas toutes été mangées. Donc, pour l’instant, tout est rentré dans l’ordre, mais ça a bien failli vous faire un deuxième feuilleton !!!

Coucou, c'est moi !

Z'avez vu mes grandes z'oreilles ?

On fait des ravages au jardin

Bon, avec les copains, on est bien conscient que l’automne arrive, et puis après ce sera l’hiver.

Nous autres les lérots, nous n’avons pas l’habitude de vivre sur des réserves, on stocke pas vraiment. On peut prendre un peu de denrées, les mettre dans un coin, les cacher, mais en fait on mange tout assez vite, dans les quelques jours qui suivent. On ne programme pas à long terme, nous ne sommes pas de bons gestionnaires de ce coté là.

Non, les réserves, on se les fait à l’intérieur ! Alors en prévision des jours froids, où là on dormira copieusement sous la charpente, et ben on stocke dans notre corps de précieuses réserves (parfois certains d'entre nous deviennent vraiment gros et grassouillet).

Ici, dans le jardin de Mudita, y a tout ce qui faut ! Là, c'est une pomme qu'on a pas encore attaqué...

Mais ailleurs, on s’en donne à cœur joie, surtout au niveau des tomates-cerises et du raisin, en plus des collations à grignoter qu’Elle nous donne tous les jours (tournesol, craquottes à la farine de châtaigne, chocolat, etc.). Le résultat, c’est vrai, est pas très sympa pour une jardinière émérite qui met beaucoup d’ardeur à bien réussir son potager. 

Mais Mudita est gentille, Elle veut bien partager, sous le regard bienveillant du Bouddha… Cool !

 

De toute manière, entre nous, Elle peut toujours parler, on s'en fiche… On est des sauvages !

Ma vie, la nuit, dehors

Voilà, depuis quelques jours, je suis dehors, j’ai retrouvé ma vraie nature, au sens propre et au sens figuré. En plus du jardin, je loge dans un triplex, avec charpente en bois naturel non traité, que du beau meuble.

Tout va bien et j’aime ma nouvelle vie. Mudita, que je sens un peu inquiète, vient me faire un petit coucou chaque soir, à la tombée de la nuit. Elle m’appelle « Mimi, Mimi », alors je pointe juste mon bout du nez pour lui dire que tout est Ok.

Je coure bien, je me dégourdi les jambes, je monte, je descends, à toute vitesse…

 

 J'aime toujours bien me cacher (là, vous ne voyez que mes oreilles)…

 

J’ai aussi retrouvé mes cousins. Quand on arrive dans un groupe, vous devez le savoir, la meilleure façon de se faire accepter, c’est d’inviter tout le monde au resto ! Mudita m’a bien aidée, car Elle met régulièrement des provisions au creux d’une poutre, comme ça, tout le monde vient se servir… On entend grignoter dans tous les coins. Ils ont jamais vu autant d’opulence, mes cousins. Forcément après, mon appart est un peu en désordre, car ils ne rangent rien, et en plus, le lave-vaisselle n'a pas encore été livré ! 

Bon allez, après une nuit bien agitée, faite de bombance et de cavalcades, je vais me recoucher, pour ne pas trahir la réputation de ma race : chez vous, on dit bien « dormir comme un loir » !

A plus...

Liberté nous voilà !

C’est fait, ça y est, liberté nous voilà !

Depuis ce matin, je peux gambader dans le jardin, sous un beau ciel bleu de fin d'été. 

Mudita - la maligne - m’avait tendu hier soir un piège dans le quel je suis tombé. Paf ! Pour m’attraper elle avait aménagé dans la soirée un super coin doudou, avec raphia, ficelles en désordre, et un vieux pull en laine, le tout dans une sorte de boite à chapeau. 

Forcément, j’ai pas pu résister à l’attrait du confort ! Et comme la boite a un couvercle, ce matin, hop, Mudita a refermé le couvercle et est allé mettre la boite derrière son atelier, sous un petit appentis. 

Un peu surpris au début, je me suis vite caché, avant que Mudita ait eu le temps de prendre une photo. Donc vous ne me verrez pas. Il parait que j’ai beaucoup changé, je suis même parait-il un tantinet grassouillet… Il faut dire que, confiné dans 10 mètres carrés, avec nourriture à volonté, j’ai fait du lard ! Question nourriture, si je n’ai pas tout de suite mes repères, c’est pas grave, j’ai des réserves de graisse autour des muscles pour au moins 15 jours. De toute manière, je suis à coté du compost, là où Mudita met plein de choses très bonnes...

Et Mudita m’a dit qu’Elle me mettrai régulièrement un peu de nourriture comme d’habitude, dans mon petit bac orange. Sauf que la nuit, mes cousins travaillent aussi et qu’ils risquent de me piquer mes friandises, notamment le chocolat noir dont je raffole, et les graines de tournesol. 

Mudita, Elle a versé sa petite larme tout de même... Elle m’a caressé une dernière fois, m'a souhaité Bonne Chance Mimi, et puis Elle m’a mis sous la protection de Ganesh, une Divinité Hindoue, qui a lui-même pour compagnon un rat, donc on n’est pas loin. Ce petit Ganesh, il est placé dans l'appentis depuis au moins 10 ans... il protège le lieu. C'est peut-être pour cela que mes parents et mes cousins ont élu domicile ici : dans leur vie antérieure, ils étaient peut-être des rats hindous ?

Le seul danger repéré à l'horizon ce matin, et encore, c'est pas vraiment une terreur : c'est Gribouille, toujours à dormir sur un petit coin de terre. Quant à la chouette effraie, Mudita pense que vu ma taille XXL, la chouette ne pourrait pas me manger, ou alors, elle va étouffer ! Ouf... j'ai bien fait de suivre un régime grossissant !

Voilà, peut-être je vous donnerai quelques nouvelles plus tard, si je retrouve le chemin du clavier. Mais vu le beau jardin dans lequel je suis, je crois que je vais plutôt passer mon temps à explorer le lieu, plutôt qu’à faire de l’ordi…

Bisoux à tous, et que Ganesh vous protège aussi !

L'heure est grave...

L’heure est grave… Mudita s’interroge… 

Est-ce le moment de me laisser partir ? De retrouver la liberté, mais aussi les risques liés à une vie sauvage retrouvée ? 

Cela fait bientôt 15 jours qu’Elle n’arrive plus à m’attraper, je me cache tout le temps dès qu’Elle rentre dans la pièce, donc je n’ai plus trop son odeur (bien qu’Elle sente très bon, Elle se parfume au Numéro 5, une grande marque, à ce qu'il parait).

Et puis j’en ai un peu marre de cet espace confiné, entre perles et fanfreluches, où je suis hébergé depuis deux mois. Au début, ça m’amusait bien. Il faut dire que, enfant, on joue avec un rien. Mais là maintenant, j’aimerais bien connaître l’odeur de la lavande, de la rosée du matin, du souffle du vent, de l’odeur de la pluie. Surtout que le jardin de Mudita, il est vraiment très beau et plein de couleurs...

Bon, il y a toujours le problème des trois chats, dont un, Gribouille qui dort régulièrement dans les salades. Mais celui-là, il est un peu autiste question chasse : il n’a jamais rien attrapé, ni souris, ni oiseaux. Juste une fois, une libellule… lamentable ! Non, je crains plus la Vert de Gris, qui chasse beaucoup. Mais elle préfère les champs plutôt que le jardin. Il faut dire que dans le jardin, forcément, il n’y a plus aucune souris !

Donc voilà, peut-être sans tarder Mudita va-t-elle me remettre au jardin, histoire que je repère bien mon nouvel univers avant le froid des premières gelées et les tempêtes d’automne.

Je vous tiens au courant dès que la décision est prise ! A bientôt...